Le
CDD semble être
irrévocable jusqu'au terme de son échéance. Toutefois, la loi a envisagé des situations pour lesquelles peut intervenir une
rupture anticipée d'un
CDD.
L'accord entre l'employeur et le salarié
Dans ce cas-là, l'accord doit être consigné par écrit et ê
tre l'expression d'une volonté claire et non équivoque. Le salarié a alors le droit à une
indemnité de fin de contrat. Dans certains cas, l'indemnité de fin de contrat n'est pas assurée : clause conventionnelle contraire, rupture intervenue durant la période d'essai, contrat saisonnier ou d'usage, jeune pris durant les vacances, ...
La force majeure
Il faut un
événement exceptionnel, imprévisible et insurmontable qui rend l'exécution du contrat impossible. L'employeur est seulement tenu de verser une
indemnité compensatrice qui doit être au moins égale au salaire dû jusqu'à la fin du contrat. Ce n'est cependant
en aucun cas une indemnité de précarité.
Faute grave d'une partie
Il s'agit là d'un fait, commis par le salarié ou l'employé, qui constitue une
violation des obligations qui découlent du contrat et qui rend impossible sa continuation. Pour le salarié, la faute grave est un manquement à l'obligation contractuelle ou à la discipline de l'entreprise. L'employeur convoque alors le salarié et doit notifier sa sanction au plus tard dans le mois suivant cette convocation. S'il ne respecte pas cette procédure, il devra alors verser des
dommages et intérêts au salarié. Les congés payés restant, dus avant la rupture du contrat, doivent être payés sauf en cas de faute lourde (intervenue dans le but de nuire à l'employeur).
Embauche externe du salarié sous CDI
Le salarié a la possibilité de mettre fin à son contrat, avant la fin de ce dernier, s'il a été engagé en CDI ailleurs que dans l'entreprise où il est en CDD. Pour cela, il doit notifier la rupture à son employeur ainsi que donner un justificatif d'embauche en respectant un préavis.
Inaptitude du salarié
Si l'employeur n'a pas de poste adapté au salarié ou si celui-ci refuse le nouvel emploi proposé, l'employeur doit verser une
indemnité de rupture d'un montant au moins égal à l'indemnité de licenciement. Si l'inaptitude n'est pas d'origine professionnelle alors cette
indemnité doit être au moins égale au double de l'indemnité de licenciement.